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L'Homme est un loup pour l'Homme... (11)
Dionysos "tais-toi mon coeur" (2) color of lie (14) Réflexions du miroir sans tain (14) Tournoi de paris et éclaircissements... (8)
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Blueyes : Un bonjour en passant! Je reviendrai bientôt... J'aime, ici!
AboveTheClouds : On dirait que t'as des problèmes avec ta tribunes... TokyoMontana : plus minant ! AboveTheClouds : Voui c'est mieux! ^^ AboveTheClouds : Hey, y a du changement dans l'air! J'aime bien c'est très artistique ^^ choupi : c'est magnifique en fait. TokyoMontana : merci.. ^.^ ça fait plaisir. choupi : au fait... ça fait longtemps que je me demande... c'est quoi "la tournée du chat noir"? des poèmes? TokyoMontana : la tournée du chat noir ? ah oui, j'ai basé ce modèle sur un ancien dont le fond d'écran était un chat noir, ce qui était adapté avant, je vais surement le changer ^^ choupi : d'accord ^^ c'est juste que au CDI y a un bouquin qu s'appelle comme ça, avec un chat noir justement en dessin ^^ alberto : Mariko, ton blog s'ouvre difficilement !!! T'es partie en Chine qu'on ne te voit plus ? paranoia : Bonsoir :) J't'ai nominée pour le jeu du tague.Passe sur mon blog pour comprendre. Bisou
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**Les gens ne changent pas. Ils vieillissent**
color of lie
On m'a reproché de ne plus écrire bien, avec soin. La couleur du mensonge Dans leur chambre, Icare et Elizabeth regardaient la télé, ses lumières aux couleurs variables baignant leur visage d'une clarté diffuse. La journaliste tentait d'expliquer les conséquences de la guerre en Irak montrant comment W. avait procédé pour abuser toute la population américaine. Icare étint la télévision. L'éclat blanchâtre d'un lampadaire à travers la fenêtre éclairait seul à présent la pièce dans laqelle trônait un lit immense aux draps ornés d'arabesques. Il soupira et déclara : - Quel menteur... Elizabeth aquiesça. - Oui, C'est ce qu'on appelle un mensonge rouge. A cause de ce qu'il a dit et fait, des milliers de gens sont morts, seuls les gens puissants comme lui peuvent fabriquer de tels mensonges, des mensonges de sang. - De sang... Amusant... Mais, tu ne penses pas que même les gens comme nous, les pauvres mortels, pouvons construire un si bel édifice ? Je veux dire... La façon dont nous agissons pourrait provoquer quelque chose de terrible aussi, et ce que nous annonçons ne pas avoir fait, et que nous avons commis... Ou bien, ce que nous jurons faire, et que nous ne faisons jamais. J'appelle ça pareil. Elizabeth hésita, elle leva son regard vers Icare qui l'observait attentivement, comme s'il attendait quelque chose de précis. - Pourquoi tu me demandes ça ? Le jeune homme rit avec douceur. Il sortit une cigarette de la boîte posée sur la table de nuit et l'alluma avec lenteur. Il souffla la fumée en voluptes indécises et sourit tristement. - Je me demande quelle est la couleur de ton mensonge, quand tu m'affirmes qu'il y a encore une réunion ce soir, et que tu pars le rejoindre cachée par les brumes de ces foutues nuits d'automnes. Dans ses bras... Elizabeth garda le silence. Elle ne dit rien pour se défendre et après quelques minutes d'une pesante attente elle se leva. Elle enfila une chemise blanche sur sa peau nue, l'ajustant sans la refermer comme pour se donner le temps de réfléchir encore un peu. Elle se rassit, et regarda Icare qui s'était allongé sur le dos, la cigarette dans sa main droite, expirant entre ses doigts. Elizabeth déclara cruellement : - Ce n'est qu'un mensonge gris, sans importance. Il n'atteint que toi, ne nuit qu'à toi, il est commun et pourtant connu de nous seuls, il ne fera aucun éclat en dehors de nous. Tout le monde ment. Tout le monde s'en fout de ce mensonge. - Vraiment ? Icare, nu, sauta hors du lit avec souplesse sous les yeux attentifs de sa compagne, jetant au loin sa cigarette enfin morte. Rien de pire que l'odeur de la cendre froide. Il s'habilla sans hâte, puis sourit. Elizabeth lui demanda ce que diable il comptait faire. Il répondit : - Tu as dit, que je devais t'aimer. Tu as dit que c'était un mensonge gris. Gris est une couleur pathétique... Il passa la main dans ses cheveux blonds, le regard voilé par la réflexion. - Chérie... Il sortit avec nonchalance le revolver de la poche de sa veste, ferma douleureusement les yeux et tira. Une tâche rouge se répandit lentement sur la chemise blanche. - Désolé, bloody Betty, tu te trompais... Tous les mensonges sont rouges. Miaulé par TokyoMontana, le Lundi 11 Décembre 2006, 22:35 dans la salle "Principale".
Pattes tendues :
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