J'ai de nouveau perdu mon portable. Ca m'agace.

Tout m'agace, l'immaturité de ceux qui foncent droit dans le mur et qui font les gros yeux quand tu leur dit : 

"Fais gaffe y a un mur là bas, tu le vois pas encore et quand tu le verras ce sera trop tard, va dedans si tu veux je t'en empèche pas, mais tu vas te faire mal, tu me connais moi si tu te fracasses je te regarderai crever sans bouger. Mais en fait j'men fous que tu m'écoutes ou pas. Vas pas te plaindre si tu perds."

Le problème est que je sais que mon discours maternaliste est gonflant, mais malgré mon mépris pour ce qui peut arriver à l'humanité, je supporte mal de ne pas pouvoir essayer d'aider. Et quand le mal est fait je ne peux rien faire, je ne sais pas réparer, alors j'essaye d'empécher que tout casse, mais c'est dur. Souvent, faut s'éclater sur le sol pour comprendre. Je sais, je sais, je suis comme ça aussi.

Mais arrête d'idéaliser ceux qui sont bourrés et connaissent trois personnes de plus que toi, tu crois qu'ils en tirent une fierté. Ces gens ils les connaissent pas. Ne néglige pas ceux qui pourraient tenir à toi pour des gens qui pourront toujours te remplacer par qeulqu'un qui fera mieux la fête. Et encore là, le problème est simplifié, it's much deeper than this.

Enfin...

Bien sûr se distraire est nécessaire, faire n'importe quoi aussi.

D'ailleurs à propos de mon mépris, j'ai réfléchi à cette phrase : "mieux vaut régner en enfer que d'être un serviteur au paradis". A priori, je me suis dit, en effet, c'est juste. Mais bon, j'ai réfléchi, réféchi et en attendant le Rer, je m'assois, puis une femme s'assoit à côté, y a du monde peu de places de libre, je fais pas trop gaffe au monde, deux minutes plus tard un gamin qui vient lui parler, son fils, puis qui repart s'asseoir trois sièges plus loin. Dix secondes plus tard, je me lève et je dis au gamin de s'asseoir avec sa mère. Il va, je m'assois à sa place et là je reréfléchis à la phrase. Paradoxe là. Je ne suis pas si mauvaise. Merde. Enfin, j'ai rien fait de bien. Donc il faut revoir le concept. Disons que si ça ne me coûte rien, je peux faire le bien, mais dans certains états d'esprits, je me sens parfois capable d'agir bien. Mais je ne veux pas qu'on dise que je suis quelqu'un de bien, je ne peux aider que les inconnus, je veux pas qu'on m'emmerde avec ça, qu'on vienne me trouver, me dire "aide-moi", je veux qu'on me foute la paix.

Je veux pas être serviteur.

C'est pas le paradis qui m'emmerde, c'est le serviteur, je rpéfère faire le mal comme je veux, que le bien comme ils le veulent.

Histoire de caractère.

Mais si tu me fous la paix, alors je viendrai t'aider en souriant, si tu demandes rien, je le ferai volontiers, mais viens pas me mettre ton couteau sous la gorge.

Etre libre dans le royaume que l'on m'imposera, c'est tout.

On ne choisit pas le contexte.