J'aime cette chanson.

J'ai récemment pensé à ma rupture d'août. A cause d'un article lu. Je réfléchis.

C'est lui qui a décidé, on a pleuré tous les deux. Lui parce qu'il m'aimait encore un peu. Moi de rage d'avoir perdu mon temps sans avoir pu l'aimer. D'y avoir cru, d'y croire encore alors que tout était fini. D'espérer qu'il me guérisse. J'étais malade d'orgueil brisé et de désillusion, je pleurais d'avoir sabordé le navire qui devait me ramener au rivage.

Pas d'amour brisé.

J'ai pas de coeur à casser et de moins en moins de larmes à verser aujourd'hui. Durs mois d'hiver, qui passent sans bruit. Je n'ai plus véritablement d'espoir à propos de tout cela, j'attend, j'adopte la philosophie russe, je me laisse vivre, fataliste. Mais active. Même Thomas, sûrement l'homme parfait, je veux juste l'embrasser, le posséder une nuit et disparaitre, mais pas le connaître. Plutôt ne pas l'approcher que de devoir lui parler pour de vrai, apprendre à voir ses défauts, ses failles.

De toute façon, ça ne risque pas, je suis assez pessimiste à ce sujet. Et puis pas de projection dans l'avenir, ça ne m'amène que des ennuis. Je sens que malgré mes résolutions, je vais être totalement défoncée à cette fête, je croise les doigts pour ne pas trop l'être, pour garder un minimum de contrôle, pour ne pas me voir comme une étrangère.

... Marre...